Avec le rythme de vie effréné d’aujourd’hui et les choses qui attirent constamment notre attention, il est facile de qualifier le baseball d' »ennuyeux » et de « lent ». Et dans une certaine mesure, les détracteurs ont raison. C’est un changement de rythme par rapport à ce à quoi nous sommes habitués aujourd’hui, ce qui est logique puisque le baseball est le passe-temps national de l’Amérique. Mais la lenteur du jeu du baseball et ses fans qui ne veulent pas que le sport change (également connus sous le nom de puristes) empêchent le baseball d’obtenir tout le crédit qu’il mérite. Le baseball est de plus en plus paritaire par rapport aux autres sports.
Si vous cherchez la définition de la parité sur Google, elle est définie comme « l’état ou la condition d’égalité, en particulier en ce qui concerne le statut ou le salaire ». La parité est un élément puissant dans le sport. Elle maintient l’intérêt de tous les supporters, car chacun pense que son équipe a une chance de gagner. Elle incite les téléspectateurs à regarder les matchs, même ceux où leur équipe favorite ne joue pas. La parité dans le sport est importante car elle maintient tout le monde (des joueurs aux dirigeants en passant par les fans) sur le qui-vive. Il n’y a jamais de jeu sans danger.
Prenez le football universitaire par exemple. Nous savons quelles équipes seront bonnes chaque année. Alabama, Ohio State, Michigan, USC… etc. Ces programmes sont excellents parce qu’ils recrutent les meilleurs talents année après année. De ce fait, le football universitaire est très prévisible. Et parfois, ce n’est pas amusant à regarder.
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Il n’est pas agréable de voir ces grands clubs affronter des équipes mal classées dans le seul but d’étoffer leur palmarès, comme lorsque le Michigan a battu Hawaii 63-3 début septembre. Dans une certaine mesure, le football universitaire peut être dévalorisé car nous savons que l’une de ces équipes de haut niveau remportera un championnat. De même, si vous n’êtes pas un fan d’une équipe puissante, ne vous attendez pas à ce que votre équipe gagne gros.La NBA est moins paritaire que tous les autres sports. Nous savons que les Cleveland Cavaliers vont remporter la conférence Est et se qualifier pour les finales de la NBA. Depuis que Kevin Durant a rejoint les Golden State Warriors, ces derniers sont désormais les grands favoris de la Conférence Ouest. Il y a deux super équipes dans la NBA, mais qu’en est-il des 28 autres équipes ?
On a l’impression qu’aucune équipe ne peut tenir tête aux Warriors ou aux Cavs, ce qui, franchement, peut rendre la NBA ennuyeuse et prévisible jusqu’aux finales de la NBA. Sans compter qu’il est difficile de soutenir une équipe dont on sait qu’elle n’a aucune chance de battre les gros bonnets. La NBA n’est pas conçue pour la parité.
La NFL est fière de sa parité. Elle est plus imprévisible que le football universitaire ou la NBA. Prenez par exemple les LA Rams, qui n’ont pas réussi à marquer contre les modestes San Francisco 49ers, mais qui ont battu les très talentueux Seattle Seahawks. La NFL a définitivement une parité, mais elle s’estompe lorsqu’il s’agit des séries éliminatoires. On peut parier à Vegas que les New England Patriots se qualifieront pour le match de championnat de l’AFC, voire pour le Super Bowl. La NFC est moins prévisible que l’AFC, avec les Vikings, les Seahawks, les Packers et les Cowboys. La NFL est définitivement paritaire, mais pas autant que le baseball.
Au baseball, tout peut arriver.